SW714 - Epée de taï Chi, lame forgée (Paul Chen)

Description

Le Tai Chi Chuan est un art martial d'origine chinoise aujourd'hui pratiqué par des millions de personnes, dans une version insistant davantage sur les aspects liés au développement personnel du pratiquant, et qui n'insiste pas sur les aspects réellement martiaux de la discipline. Si l'entraînement est avant tout à mains nues, l'utilisation des armes peut être envisagée au bout de quelques années de pratique. Si l'éventail et le bâton sont relativement connus, le sabre fait également partie de la panoplie.

Notre Taiji jian est une épée destinée à la pratique de cet art martial. La lame est en acier trempé, de manière à garantir la souplesse nécessaire à son utilisation. Le fourreau est en résine avec des appliques en fer, la garde est en acier.

Longueur totale : 93cm, longueur de la lame : 76cm, poids total 630g hors fourreau

× Le katana est, à partir du XVème siècle, le symbole de la caste des samouraïs. Il est glissé dans la ceinture, le tranchant vers le haut, du côté gauche. Porté avec un wakizashi, sabre de plus petite taille également glissé dans la ceinture, mais à droite, il forme le daisho. Il est utilisé autant d'estoc que de taille. La poignée, ou tsuka, est formée de deux demi-coques de bois de magnolia. Elle est recouverte d'une peau de requin ou de raie, puis d'une tresse spéciale en soie, coton ou cuir nommée tsuka ito. Une ou deux goupilles de bambou (mekugi) solidarisent la tsuka et la soie de la lame. Un ornement nommé menuki est placé sur chacune des faces de la tsuka, et aide également à la préhension. La tsuka se termine par une décoration nommée tsukagashira. La garde, ou tsuba, peut être extrêmement sobre ou au contraire représenter des motifs exubérants, soit en relief, soit ajourés. Une pièce métallique nommée habaki enserre la lame juste après la tsuka. Elle permet de verrouiller le sabre dans son fourreau. Le dos de la lame, nommé mune, sert en pratique à parer les coups. Le tranchant fait l'objet d'une trempe particulière. La ligne de trempe, nommée Hamon, montre des motifs particuliers, le plus souvent en forme de vagues. Le fourreau, ou saya, est traditionnellement en bois de magnolia laqué, choisi pour ses propriétés d'absorbeur d'humidité. Une cordelette (sageo) y est fixée, qui permet de sécuriser le fourreau dans la ceinture. Aujourd'hui l'art du katana se décline en trois disciplines principales : le Iaido, où les coupes sont effectuées sans adversaire. Le sabre utilisé, dont la lame est formée d'un alliage d'aluminium, est nommé un Iaito. Le Kendo est une forme d'escrime pratiquée avec un sabre en bambou (shinai). Il a pour vocation d'entraîner la dextérité des compétiteurs. Les disciplines de coupe (batto do) permettent quant à elle de s'entraîner sur des bambous ou des nattes en paille de riz. Les katanas d'entraînement en sont nommés shinken. Nos katanas sont dotés de lames tranchantes, et la prudence est de mise lorsqu'on les sort de leur fourreau, pour éviter toute blessure.

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